En cas d’urgence psychiatrique, il faut faire preuve de délicatesse. Le réflexe à avoir est celui de joindre un professionnel en restant auprès de la personne. Cependant, on peut passer à côté de cette urgence si on n’est pas capable de détecter les signes de détresse. Ces derniers peuvent être une angoisse extrême, un délire soudain, des hallucinations inquiétantes ou de l’autoflagellation.
Contacter un service d’urgence
Face à un cas critique, le réflexe doit être d’appeler le SAMU. C’est un service qui répond au numéro 15. Il met en contact avec un professionnel qui peut se déplacer directement chez la victime. En échangeant avec lui au téléphone, il faut lui donner des informations détaillées sur la situation de la personne atteinte. Mais, si elle peut se déplacer, conduisez-la dans l’établissement médical le plus proche. Ainsi, si vous êtes témoin d’un tel cas, suivez ce lien pour joindre un service d’urgence. De plus, vous pouvez aller aux urgences médicales d’un hôpital de type CHU ou CHR. Ces deux catégories ont des psychiatres de garde disponibles 24h/24. De même, il est possible de composer le 144 ou de trouver un service d’urgence spécialisé en psychiatrie comme les Centres d’Accueil et de Crise (CAC) et les Centres d’Accueil Permanents (CAP). Par ailleurs, si le cas est dangereux, appelez la police au 117.
Communiquer avec la personne en difficulté
En étant attentif aux personnes autour de soi, on peut remarquer des signes alarmants. Concrètement, si vous voyez une personne s’isoler, réduire son alimentation, vivre une souffrance interne ou mettre volontairement sa santé en danger, interrogez-vous. Si le trouble psychiatrique est avéré, rapprochez-vous de cette personne. Ne vous contentez pas de la regarder. Entamez le dialogue pour la faire parler. Si elle est réceptive, proposez lui d’aller se faire consulter par un psychiatre. Si vous n’êtes pas doué avec les mots, faites-vous accompagner par une personne pouvant avoir de l’expérience avec des malades.